Dans certaines familles congolaises, la césarienne fait peur. Certaines femmes en ont une image négative à cause du décès d’une proche ou une connaissance après l’intervention. D’autres pensent qu’accoucher par césarienne enlève une partie de la « gloire » de la maternité.
Résultat : si leur vie n’est pas en danger ou si leurs proches ne les encouragent pas, elles hésitent à suivre la prescription du gynécologue, tout en baignant dans l’anxiété. Pourtant, aujourd’hui, la césarienne est simplement une autre façon d’accoucher. L’essentiel est de protéger la santé de la mère et de l’enfant.
Voici quelques raisons fréquentes pour lesquelles un gynécologue peut recommander une césarienne :
- Bébé trop gros pour le bassin de la mère
Si la taille du bébé ne permet pas de passer par voie basse, la césarienne est nécessaire. - Souffrance du bébé
Si le bébé manque d’oxygène ou a un rythme cardiaque anormal, il faut souvent agir vite par césarienne pour le sauver. - Antécédent de césarienne
Une femme ayant déjà eu une césarienne peut en avoir une nouvelle pour éviter une rupture de l’utérus. - Position anormale du bébé
Par exemple, bébé placé par le siège, en travers ou dans une position inhabituelle. - Problèmes du placenta
Placenta trop bas ou décollement prématuré qui empêchent l’accouchement normal. - Maladies graves chez la mère
Hypertension sévère (éclampsie), diabète compliqué, maladies cardiaques ou pulmonaires rendant la voie basse dangereuse.
S’il faut retenir une seule chose de ce qui precède, ce qu’il faut diffuser dans nos communautés: La césarienne n’est pas une punition, ni un échec. C’est une intervention faite pour protéger la vie de la mère et de l’enfant quand l’accouchement par voie basse présente trop de risques.
