par La pandémie du Covid nous a ridiculisé en nous ramenant à l’une des bases d’éducation de nos parents, sur laquelle nous tendons à relâcher en grandissant. Pourtant laver régulièrement nos mains est un acte héroïque.
Le lavage des mains constitue l’un des moyens de prévention les plus efficaces contre les maladies infectieuses, particulièrement dans le contexte congolais où de nombreuses pathologies comme les infections diarrhéiques, la grippe, la fièvre typhoïde, la maladie d’Ebola ou les hépatites A et E peuvent se transmettre facilement par les mains sales
Pourquoi le lavage des mains est-il si important ?
- Vecteur majeur de transmission : Les mains sont en contact permanent avec des surfaces contaminées, des personnes ou des aliments. Elles deviennent rapidement le principal vecteur de microbes
- Économie et efficacité : Laver ses mains avec un savon à 100 fcfa est plus économique qu’acheter les médicaments d’une diarrhée.
- Réduction des maladies diarrhéiques de 28 à 47% et des infections respiratoires aiguës de 20 à 50% chez les enfants de moins de 5 ans
- Prévention des épidémies de maladies très contagieuses comme Ebola, choléra et grippe, donc amélioration de la santé publique
Quand se laver les mains ?
Nos parents avaient insisté sur le lavage des mains avant de manger et après être allé aux toilettes, mais il y’a aussi :
- Avant de préparer les repas
- Après avoir changé un bébé
- Après avoir toussé, éternué ou s’être mouché
- Après avoir touché des animaux, manipulé la terre, des déchets, ou du linge sale
Comment bien se laver les mains ?
- Mouiller les mains avec de l’eau propre.
- Appliquer du savon (ou de la cendre, pourvu qu’elle n’ait pas de produits toxiques pour votre peau)
- Frotter toutes les parties des mains (paumes, dos, entre les doigts, sous les ongles) pendant au moins 20 secondes.
- Rincer soigneusement à l’eau courante.
- Sécher les mains avec un tissu propre ou à l’air libre
Le lavage des mains est un acte héroïque par le fait qu’il nous protège et protège les personnes vulnérables de notre environnement, ce qui brise la chaine de transmission de plusieurs germes invisibles, sans que l’on ne s’en rende compte.
Le défi pour le Congo, c’est la disponibilité de l’eau dans les écoles, les lieux de soins pour entretenir et développer ce reflexe.
